La cage aux folles
J'ai eu la chance de voir avant qu'elle ne disparaisse de l'affiche la reprise de la fameuse pièce : "la cage aux folles" avec Didier Bourdon et Christian Clavier.
Je profite d'ailleurs de cet article pour signaler le dédain avec lequel nous avions été reçu en septembre (commencement de la pièce) et où on m'avait gentiment fait comprendre, qu' "ici au Théâtre de la Porte Saint-Martin, nous n'avons pas besoin des jeunes pour remplir notre salle"...
C'était bien la peine d'être aussi dédaigneux pour 5 mois plus tard chercher à la remplir avec ces mêmes jeunes...
J'ai vraiment été ravi par cette pièce et je ne regrette pas un seul instant de l'avoir vu.
Je n'avais pas vu (et je n'ai toujours pas vu d'ailleurs) l'original, mais je pense qu'au même titre qu'Oscar avec Bernard Tapie, si on arrive à oublier l'original, on passe un très bon moment.
Didier Bourdon et Christian Clavier endossent respectivement les rôles de Michel Serrault et Jean Poiret.
Publié le : 05/04/2010 à 14h00
Commentaires : 0
Hors Piste aux Maldives : Merci Eric Delcourt
Il y a un an (ou deux), j'avais parlé d'Eric Delcourt et de sa pièce "Hors Piste", pièce que j'avais vraiment adoré, allant même jusqu'à attendre M. Delcourt à la fin pour le féliciter. (et qu'il me dédicasse mon dvd de "La soeur du grec" (sa pièce précédente) ).
C'est avec un très grand plaisir que j'ai découvert il y a quelques semaines (intrigués par les dernières affiches de "Hors Piste"), qu'il y aurait bien une suite à cette pièce et qu'elle s'intitulerait : "Hors Piste aux Maldives", tout un programme !
Cette nouvelle création devrait débuter début septembre et on retrouvera avec grand plaisir "Marie Montoya", actrice que j'adore.
Bref, je ne peux que lui souhaiter bon courage et bonne route : nous attendons cette nouvelle pièce avec impatience ! Pierro sera t'il là ? "No problemo con Pierro !" ? J'ai hate.
Et pour ceux qui ne tiendront pas jusque septembre, il sera possible de le voir en mars à l'affiche de "Le Délai" dont il est également l'auteur (mais pour une courte durée, puisque seulement 100 dates de prévus). Mais qu'importe.
Publié le : 06/01/2010 à 20h54
Commentaires : 4
Mais qui est Monsieur Schmitt ? C'est Richard Berry !
Sébastien Thiery nous offre encore une fois une pièce à première vue farfelue à l'image de "Cochons d'Inde" (molière de la meilleure pièce comique 2009)...
Cette fois, ce n'est pas Patrick Chesnais qui tient le premier rôle mais Richard Berry. L'auteur est également présent en tant qu'acteur.
Monsieur et Madame Bélier sont en train de dîner dans leur appartement, quand tout à coup, le téléphone sonne. Or, les Bélier ne sont pas abonnés au téléphone. On demande un certain Monsieur Schmitt. Les Bélier, ahuris, réalisent alors qu’ils ne se trouvent pas chez eux, ils donc sont enfermés dans l’appartement d’un d’autre....
Au premier abord comique, cette pièce se veut plus profonde, et nous entraine dans un monde absurde kafkaïen...
La détresse dans laquelle se trouve l'homme veut nous interpeller, nous crier que d'une vie bien rangée, pleine de solitude (même si cette solitude n'est pas physique) à la folie il n'y a qu'un pas...
Et ce pas Monsieur Bélier l'a franchi...
Sébastien Thierry et ses pièces je crois que c'est "on aime" ou "on aime pas"... mais il est difficile d'avoir un avis "entre les deux"... Moi j'aime assez. Mes camarades de théâtre aiment beaucoup moins....
Je ne trouve pas qu'en dire de plus en fait... Mais si ça me revient, je mettrai cette critique à jour.
Pour tous ceux qui apprécient le théâtre de l'absurde, "Qui est Monsieur Schmitt" vous ravira...
Publié le : 27/10/2009 à 19h38
Commentaires : 0
Panique au ministère avec Amanda Lear
Le théâtre de la Renaissance nous propose en cette rentrée la pièce de Jean Franco et Guillaume Melani : "Panique au ministère" !
Un vaudeville classique et sans saveur particulière si ce n'est celle d'avoir "Amanda Lear" à l'affiche : car il faut bien le dire : elle s'en sort très très bien dans le rôle de la mère déjantée !
Synopsis : (Evene.fr)
Gabrielle est la chef de cabinet du Ministère de l'Education nationale. Entre Louis, son ministre qui ne comprend rien, Cécile, sa mère croqueuse d'hommes et Sarah, sa fille en quête d'indépendance, elle n'est pas beaucoup aidée. L'arrivée de Eric, homme de ménage de 20 ans son cadet, va faire voler en éclats ses habitudes d'éternelle célibataire et semer la panique au Ministère.
On passe un excellent moment néanmoins, les quelques références à la politique actuelle sont plus fines que dans Oscar avec Bernard Tapie et bien trouvées.
Chaque acteur joue à merveille, Camille Hugues et Edouard Collin, les deux "jeunes" acteurs de cette pièce laissent entrevoir une belle perspective de carrière.
Bref, si vous voulez rigoler, profiter d'une bonne soirée à moindre frais, que "la cage aux folles" juste à côté, est complet : n'hésitez pas : vous passerez un très bon moment !
Si vous êtes à la recherche d'une chouette pièce originale loin des Vaudeville et histoires de fesses parisiennes, passez votre chemin... Vous risquez d'être déçu...
petite séance de "chat-bitte" pour Edouard Collin et Amanda Lear ? (ou pas)
Photos : blog.mouzet.com
Publié le : 07/10/2009 à 18h57
Commentaires : 3
Le Grand Bain au théâtre Michel
Voila quelques temps déjà que je n'ai plus posté de critiques sur ce blog.
Mais je ne suis pas resté inactif (bien loin de là), aussi, je vais essayer de rattraper mon retard...
Comme vous le savez (ou pas), depuis début mai, le théâtre Michel propose à l'affiche "le Grand Bain", comédie par l'auteur de "Début de fin de soirée" et du "[Le] carton" (qui a été adopté au cinéma en 2004).
Si vous êtes déjà parti en vacances avec des amis, ou même juste en weekend, cette pièce devrait beaucoup vous plaire.
6 amis et un bébé ont loué une chouette maison, avec une grande piscine sous le soleil du Lubéron... Tout est réuni pour passer des vacances de rêves : sauf qu'en arrivant, nos vacanciers constatent que la piscine est vide...
Les amis vont alors se livrer à l'activité la plus dangereuse qui soit : ils vont se parler...
Bref, un plongeon dans un grand bain de rire et d'émotions...
A travers les défauts de chacun des personnages, chacun peut se retrouver. Certes pas "complètement", mais en prenant un peu dans les défauts de chacun, on finit bien par se reconnaitre (ou par reconnaitre les autres).
Une pièce drôle, agréable et légère que l'on reverrait bien volontiers ! En tout cas, je conseille vivement !
Petit bémol sur la fin un peu larmoyante, mais finalement, ça passe très bien.
Et pour ceux qui veulent, voici une petite vidéo contenant des extraits forts sympathiques :
Publié le : 13/07/2009 à 19h56
Commentaires : 0
Ma colocataire est encore une garce
(Rassurez vous, c'est une pièce de théâtre et non un article sur mes galères avec Mandi :-p)
Ca y est ! Nous voila reparti sur un bon rythme puisqu'après notre voyage en Floride, nous avons repris les "sorties théâtre"...
La semaine dernière, nous avons donc assisté à une représentation de "Ma colocataire est encore une garce" à la comédie de Paris.
Mise en scène par Anne Roumanoff et écrite (entre autre) par Fabrice Blind, un des acteurs de la pièce, cette pièce nous présente les toutes nouvelles aventures d'Hubert Chataigneau (c'est la suite de "Ma colocataire est une garce).
Hubert, la quarantaine, célibataire sympathique et débonnaire vient d'acquérir grâce à un héritage un petit appartement à Paris. Mais la locataire actuelle, Sacha, jolie jeune femme très sexy, n'est pas vraiment disposée à partir. Elle y héberge aussi Luigi, son fiancé, escroc abruti et narcissique, qu'elle fait passer très vite pour son frère. Les galères commencent alors pour Hubert, qui, naïf, ira de déboires en surprises avec ses deux colocataires... Quiproquos et rebondissements en rafale.
Idée sympathique : de toute évidence, on va rire ce soir.
Et ça ne manque pas !
Les acteurs sont motivés, Sir John donne de l'accent italien à qui en veut.
Les rebondissements sont multiples, ce qui donne une histoire bien cousue dont on ne saurait deviner le dénouement.
Petit point faible cependant au niveau des transitions entre les actes : on sent qu'un effort a été fait pour finir sur une phrase "choc" pour faire rire, mais trop souvent, celle-ci est forcée et nous laisse sur notre faim... Heureusement l'acte suivant prend vite sa place et l'on se prend à rire de bon coeur jusqu'à la prochaine transition.
"Ma colocataire est encore une garce" n'en demeure pas moins une de ces pièces parisiano-sympathiques.
- de 26 ans : n'hésitez pas ! C'est seulement 10 € !
Publié le : 03/06/2009 à 08h45
Commentaires : 7
Secret de famille
Depuis la fin d'année 2008, Michel Sardou et son fils Davy Sardou sont à l'affiche de "Secret de famille", une pièce écrite par Eric Assous.
Pierre, parolier de chansons, compose pour les autres des succès populaires depuis des années avec son inséparable complice, Sylvain. Divorcé, Pierre a élevé tout seul son fils, Quentin, qui doit bientôt épouser Clémence, une blonde superbe dont il est follement épris. Seulement voilà : la belle Clémence n’est pas si pressée de se retrouver la bague au doigt et ceci pour une raison toute simple. Elle n’est pas amoureuse du fils… mais du père !
Pour se sortir de ce piège aussi troublant qu’inconfortable, Pierre va devoir compter sur la complicité involontaire de Sylvain, ce qui ne l’empêchera pas de vivre un enfer et subir une série de situations qu’on ne souhaiterait pas à son pire ennemi.
L'histoire est tarabiscoté comme tout bon Vaudeville qui se respecte.
Michel Sardou est bien dans son rôle de vieux séducteur célibataire un peu ours. Si bien qu'en le voyant, on peut se poser deux questions : a t'il déjà jouer autre chose au théâtre ? Et est-il vraiment différent dans la vraie vie ? Mais là n'est pas la question, il porte la pièce à lui tout seul sur ses deux épaules et le résultat est là : on ne se contente pas seulement de sourire : on rit de bon coeur.
Les autres acteurs ne sont pas les derniers non plus, chacun à leur manière. Mais leurs rôles sont moins mis en avant que celui de Michel Sardou, il est donc difficile de juger.
Cependant, peut-être que Mathilde Penin (dans le rôle de la belle fille : Clémence) pourrait s'investir plus dans son rôle et donner ainsi un peu plus de crédibilité à son personnage (qui mine de rien provoque toute l'intrigue).
Dans l'ensemble, on en ressort ravi, en regrettant une seule chose : que Michel Sardou ne soit pas présent plus souvent au théâtre !
Mandi était là aussi
Photos : http://www.sardou.com (les deux du milieu)
Et Paul Fuchs pour toutes les autres.
Publié le : 20/03/2009 à 09h00
Commentaires : 0
Cochons d'Inde avec Patrick Chesnais
Cochons d'Inde, ou comment un homme peut-il passer la pire journée de sa vie...
Alain (interprété avec talent par Patrick Chesnais) a tout pour réussir (du moins d'un point de vue matériel) : célibataire, agent immobilier, il est riche et gagne beaucoup d'argent. Mais il a aussi les défauts qui vont avec : arrogant, arriviste et sûr de lui, il va se retrouver coincer dans sa banque, alors qu'il venait simplement retirer de l'argent...
Impossible de sortir. Et le moins que l'on puisse dire : c'est que ce ne sont pas les guichetiers qui vont pouvoir l'aider...
Patrick Chesnais, dont le nom vous dira surement quelque chose sans pour autant être capable de citer l'une d'entre elles : c'est ainsi : il n'a pas eu souvent de rôles principaux dans ses films.
Dans "Cochons d'Inde", ses talents sont exploitées à juste titre et c'est réussi : toute la pièce, tout l'atmosphère de la pièce repose sur ses épaules !
Au fil des heures passées dans la banque, il devient moins "sûr de lui", moins antipathique, même si les employés eux n'évoluent pas... Ou pas forcément dans le bon sens...
Certes, on est loin d'avoir trouvé là "la pièce de l'année", j'espère cependant qu'elle saura se faire une place dans le paysage des scènes de théâtres parisiennes (à la place de j'aime beaucoup ce que vous faites par exemple ?)
Attention cependant, la fin est un peu loufoque, voire absurde, mais c'est aussi ce qui donne à la pièce son originalité. Je cite Patrick Chesnais dans le Pariscope : Une comédie qui part dans le burlesque. Ce qui n’empêche pas la tragédie. Car la comédie est le miroir de la tragédie et inversement . Ca résume assez bien l'idée.
Ecrite par Sébastien Thiery qui signe la sa (2ème) pièce, on peut espérer un avenir prometteur pour ce talent. (aussi bien en acteur qu'en comédien, un peu à la manière d'Eric Delcourt).
Malgré quelques longueurs, que je n'ai pour ma part pas trop senti, on passe une très bonne soirée, et pour les courageux, vous pouvez même pousser jusqu'au restaurant mauricien/créole : l'île Maurice, 61 rue des dames...
Allez-y de ma part, vous serez bien reçu !
Publié le : 05/03/2009 à 18h54
Commentaires : 1
Plan social au café de la gare
"Plan Social"se joue chaque soir (ou presque) au café de la gare, petite salle parisienne intimiste où j'espère avoir l'occasion de revenir bientôt.
Le titre indique clairement la couleur : ça va licencier sévère chez Radinex !
Alors, les salariés s'oragnisent contre le grand patron méchant ...
Le problème est que l'on tombe très vite dans une caricature à la limite du grotesque et c'est dommage.
Le patron est horriblement sadique (et royalement bien joué), le comptable est horriblement mou et sans avis, la syndicaliste trop révolté, la secrétaire trop conne greluche, l'agent de sécurité trop brute.
Bref, tout est trop.
Mais il est possible que cela soit voulu.
Quelques jeux de mots royalement bien trouvés nous dérident et permettent néanmoins de passer un bon moment...
Donc si comme nous, vous êtes invités, ou que vous avez des places réduites, allez-y !
Sinon il est clair qu'il y a d'autres pièces sympathiques à voir en ce moment comme César Marius Fanny ou encore Amour et chipolatas
D'autres critiques de théatre ici
Publié le : 26/02/2009 à 08h57
Commentaires : 0
Maris, Fanny, César à Paris avec Francis Huster
César, Fanny, Marius, la simple prononciation de ces prénoms évoque surement en chacun de vous à la fois le soleil, le picon et le vieux port de Marseille...
Depuis peu et grâce à Francis Huster, la trilogie marseillaise de Marcel Pagnol reprend vie au théâtre Antoine : le concept est simple : Marius, Fanny et César en une seule pièce de théâtre de 3h... On est en droit de s'attendre au pire... Et pourtant...
L'histoire d'amour légendaire des Roméo et Juliette de Marseille, la belle Fanny, la fille d'Honorine, la marchande de poisson du vieux port et du beau Marius, le fils de César, le cafetier du Bar de la Marine, que la vie va séparer alors qu'ils s'aiment à la folie et qu'un enfant va naître.
Marius ne songe qu'à la mer et aux îles lointaines et Fanny accepte de le laisser partir et se sacrifie en épousant le riche maître voilier du port Panisse, pour sauver l'honneur de la famille et donner un nom à son enfant.
Fan depuis toujours de Pagnol, j'attendais avec impatience et angoisse cette adaptation.
Déjà, premier point notoire, l'intégrité de l'oeuvre originale est respectée et je pense que c'est le plus important.
Le 2ème point sur lequel je redoutais cette adaptation est l'accent. Après avoir vu la version surjouée, forcée et fausse de la Comédie Française diffusé sur France 2, je craignais le pire ! Mais il s'avère que tous le joue à merveille, à part Fanny (mais qui est la plus jeune [il lui fallait bien un défaut tant elle est jolie] ). Mais bref, l'intensité dramatique de la pièce est très bien rendu sur fond d'humour et de boutades marseillaise...
Mention particulière à la scène des cocus de la marine française et à celle du bateau de Mr Brun...
Si on écoute les grands mères parisiennes "gros chignon", Francis Huster et Jacques Weber n'étaient vraiment pas à la hauteur... Mais à la hauteur de qui ? De Raimu lui même ? Evidemment que non qu'ils ne sont pas aussi bon. Mais si c'est pour voir une copie conforme, il faut rester chez soit et regarder la VHS en noir et blanc ! (d'ailleurs, elles sont parties après la 1ère partie).
Moi j'ai trouvé que Marius et César portaient très bien leur rôle. Jacques Weber et son fils nous offrent une belle prestation.
Honoré Panisse (Francis Huster) se révèle quant à lui dans la 2ème partie de la pièce, même s'il a tendance à jouer un Panisse un peu trop lubrique sur les bords...
Par contre, il manque un morceau de la trilogie, puisque "César" (la 3ème pièce) n'est absolument pas représenté...
Bref, une pièce d'un genre particulier à voir, que l'on connaisse ou non l'oeuvre originale (à noter cependant que cela reste une tragédie : malgré l'humour !) : Venez retrouver le bar de la Marine au théâtre Antoine (du mardi au dimanche)
Publié le : 17/02/2009 à 08h58
Commentaires : 6
On choisit pas ses vacances
"On choisit pas ses vacances" par les baladins de Joinville (oui encore eux) nous entraîne avec plaisir au camping de Pen-ar-Couët, en plein coeur du pays breton...
Petite comédie sympathique où l'on retrouve avec plaisir tout les clichés du camping (même si le film "camping" est déjà passé par là, et que du coup certains gags font déjà vues et revues), et une intrigue pas mal ficelé en toile de fond...
Cette comédie vous permettra de passer un bon moment pour la somme ridicule de 10€ par personne : que demandez de plus ? Ah oui : une bonne ambiance et de la rigolade ? Vous en aurez aussi !
Cette pièce est la 2ème proposée par les baladins de Joinville. La prochaine pièce sera présentée fin mai 2009. Nous attendons cela avec impatience !
D'autres critiques de théatre ici
Publié le : 15/02/2009 à 21h54
Commentaires : 2
Chat et Souris au théâtre de la Michaudière
Après un an et demi, nous sommes retournés au théâtre de la Michaudière (où nous avions vu "délits de fuite") pour assister à la représentation de "Chat et Souris", pièce à l'affiche depuis plus d'un an maintenant.
Et finalement : comme pour "j'aime beaucoup ce que vous faites", il s'avère que l'impression est mitigé...
L'histoire est assez sympathique et l'ont est vite plongé dans les soucis de Jean Martin, chauffeur de taxi de la région parisienne, marié à Mathilde, à Montreuil… et en même temps, à Charlotte, à Ivry.
Jean Martin a deux adorables enfants, Alix à Montreuil… et Guillaume, à Ivry. La vie est belle…Jusqu'au jour où, les deux enfants se rencontrent sur internet...
Accrochez vous : si vous aimez voir les gens ramer et galérer pour essayer de se sortir d'une telle situation : vous allez être servi !
Le problème est qu'à force d'explications rocambolesques, on finit un tant soit peu par perdre le fil les quelques longueurs du script (surtout dans la première partie) font que par moment, on a presque hate que la scène se termine et qu'on passe à autre chose.
Pourtant les deux acteurs principaux (Eric Métayer et Roland Marchiso) sont hilarants et portent à eux deux toute ou presque toute la pièce ! (Je regrette de ne pas l'avoir vu l'an dernier vu qu'elle était joué par Jean Luc Moreau et Francis Perrin !!)
Pourtant la mise en scène est originale : les deux appartements sont ensemble sur la scène. On assiste donc souvent à deux scènes en même temps situé dans deux lieux différents avec des personnages différents également. C'est surprenant mais très agréables et l'on s'habitue vite.
Mais malgré ces points positifs, et même si l'on rigole beaucoup, la pièce est plombée par des séquences qui n'en finissent pas (et dont on pourrait se passer ?)
Finalement, on passe un bon moment, et comme dirait le papy devant moi : "On s'est bien vidé les jugulaires !"
D'autres critiques de théâtre
Publié le : 05/02/2009 à 22h41
Commentaires : 2
Match d'impro des Impropotam : une réussite !
J'ai eu (pas plus tard que samedi soir dernier) l'occasion d'assister à un match d'improvisation...
Et bien le moins que l'on puisse dire c'est que j'en suis reparti emballé et je pense que si j'ai l'occasion j'y retournerai : ça fait un loisir/une sortie de qualité à moindre prix, dans une ambiance très intime.
Le concept est assez simple : vous prenez deux équipes, comme les Impropotam de Massy, et la Livy de Vélizy, vous mélangez le tout dans un grand verre et vous obtenez "un match d'impro"...
Surveillé par 3 arbitres, ce match voit s'affronter dans des joutes verbales, garçons et filles de la troupe durant des morceaux relativement court (entre 45s et 20 minutes!), sur des thèmes farfelues ou non et surtout très variés, avec un nombre limité (ou illimité) de joueurs ! Il y a même une catégorie (libre, dramatique, façon comédie musicale, vaudeville etc.)
A la fin de la manche, le public vote pour l'une ou l'autre des équipes, et celles qui remportent la majorité marque un point !
En cas de désaccord avec un des joueurs ou l'arbitre, le public peut lui aussi jouer son rôle en envoyant des pantoufles à la tête de l'arbitre (parce qu'il le vaut bien !)
Ce qui est particulièrement agréable c'est de voir des personnes des deux équipes montant une histoire improvisé, avec plus ou moins d'humour (suivant l'inspiration). La complicité doit très très vite naître entre les deux personnages afin que tout se passe bien.
Et aussi surprenant qu'il puisse paraître, ces matchs sont ultra-formalisés ! Les règles sont nombreuses et l'arbitre a fort à faire pour surveiller les fautes ! (procédure illégale, cabotinage, cliché, rudesse excessive, obstruction, mauvaise conduite, manque d'écoute, et bien d'autres !) [Heureusement qu'un rappel des règles est distribué à l'entrée !]
Après ces deux périodes de 45minutes, on en reprendrait bien une demi heure de plus !
Poétiques, fantastiques, et surtout inédits, ces histoires prennent vies sous les yeux ébahis des spectateurs ! Un régal !
(Une grand bravo à Vincent Karkouche, pour moi, le meilleur de la soirée ! [même si il n'était pas dans l'équipe que je supportais] )
Tiens d'ailleurs, il est là ! Et Mélanie aussi ! Petite vidéo cadeau bonus !
Publié le : 25/01/2009 à 19h58
Commentaires : 4
Oscar, avec Bernard Tapis
Qui ne connait pas au moins de nom le film avec Louis de Funès "Oscar"...
Quel parisien n'a pas entendu parler du "retour" de Bernard Tapis au théâtre ?
Ca y est ? Vous faites le rapprochement ?
Oui, car il s'agit bien de la pièce de théâtre "Oscar" interprété et adapté du film du même nom par Bernard Tapis lui même...
Oui, effectivement, on est en droit de redouter le résultat (surtout quand on sait que tout les dialogues ont été modernisées et adpatés par ce bon vieux Nanard...)
C'était mon cas... En étant en phase (ou tentative de phase) d'économies pour notre voyage en Floride, nous n'étions pas plus motivé que ça pour le voir.
Mais lorsqu'un gentil donnateur (que je remercie encore) m'a donné deux places pour aller y assister, nous avons sauté sur l'occasion... Et nous avons bien fait !
Un PDG autoritaire et paranoïaque affronte dans un duel sans merci, son homme de confiance, tout en cherchant à lui faire épouser sa fille, déjà enceinte. Une comédie culte remise au goût du jour et fertile en rebondissements, servie par une brochette de comédiens hilarants.
Après un début plutôt déroutant, les dialoguqes paraissant au premier abord plutôt cru et qui du coup font plus "sourire" que "rire" tout court, l'intrigue se met en place.
On découvre ainsi les personnages principaux : Bernard Tapis lui même, Chantal Ladesou, Vincent Moscato (pour ne citer qu'eux).
Puis arrive les références au monde moderne : tout y passe : le crédit lyonnais, le chef de l'état, et même de l'auto dérision sur Bernard Tapis : il fallait oser !
Le pari est d'ailleurs plutôt réussi. On se prend au jeu, on compatis aux malheurs de Nanard...
Le coach (Vincent Moscato) avec son cerveau tout en muscle est royalement réussi.
La fille de Bernard Tapis (si si ! [fort charmante au demeurant] ) tire également pas mal son épingue du jeu en interprétant là un rôle presque sur mesure : fille à papa rebelle.
Bref, une pièce de théâtre à voir, malgré les appréhensions que l'on peut avoir...
Cependant, si vous êtes fan de la version originale d'Oscar, avec De Funès, passez (très vite) votre chemin !
A noter, que vous pourrez également découvrir cette pièce le 25 décembre 2008, le soir, sur France 2...
Publié le : 21/12/2008 à 18h57
Commentaires : 0
La femme du boulanger
Depuis mon arrivée définitive dans cette chère région parisienne, je me suis découvert une sorte de passion pour le théatre...
J'ai assisté à un certains nombres de pièces depuis lors... Mais bon, pas "énormément énormément" non plus. Le budget de ce genre de sortie finit par peser...
Bref, et donc voila que j'ai découvert que ma petite ville de Joinville Le Pont proposait des représentations de "la femme du boulanger" de Marcel Pagnol.
Ni une ni deux, nous voici donc parti samedi pour voir un peu ce que ça pouvait donner... Après tout, une représentation d'une pièce fort sympathique (je l'avais déjà lu), dans une petite salle bien sympathique aussi, à 3minutes à pieds de chez nous, à 10€, on ne pouvait mieux rêver !
Nous voila donc parti joyeusement avec cependant une petite angoisse : serait-ce mieux que la maigre adaptation de Fanny par l' "Comédie Françaaaiiiise" qui était d'un pitoyable tant les acteurs étaient peu crédibles et ridicules : comment peut-on jouer une pièce de théâtre censée se passer sur le vieux port à Marseille et prendre des acteurs incapables de prendre l'accent chantant de Marseille et alentours...
Après avoir vu ça, on ne peut que se demander ce que peut donner l'adaptation d'une pièce de Pagnol en région parisienne... Surtout si la version "Comédie Françaaaiiise" est dramatiquement mauvaise...
Bref, nous avons donc été très très agréablement surpris de découvrir "Aimable" , le boulanger et tout les personnages classiques de tout petit village provençal qui se respecte : Mr l'instituteur, Mr le curé, le papé et beaucoup d'autres avec un charmant petit accent du sud, pas trop forcé, juste ce qu'il faut pour qu'on s'y retrouve...
Tout commence dans un petit village de Provence avec l’arrivée du nouveau boulanger, Aimable, et de sa femme, Aurélie. Ils sont immédiatement présentés à toutes les personnalités de la commune.
Tout aurait très bien pu se dérouler si la belle Aurélie n'était pas partie, abbandonnant le pauvre boulanger, seul, avec son malheur et son chat Ponpon... Les autres villageois vont essayer de l'aider à surmonter sa peine...
Vous l'aurez compris : cette adaptation est extrèmement convaincante et fidèle à l'oeuvre de départ.
Si vous les avez loupé, il reste encore quelques dates... Et puis : Joinville, ce n'est pas très loin, quelques arrêts de RER et vous y êtes... Profitez-en ! (Et si vous passez vers chez nous, faites signe ! On vous offre à boire :D )
On passe un bon moment, la troupe est vraiment sympathique, vous pouvez causer avec eux, acheter une barre de snack à 50cts pour aider cette association. Car en plus de tout ça, la troupe des baladins de Joinville : ce ne sont pas tous des professionels du spectacle, c'est d'autant plus agréable de voir la réussite de l'adaptation d'une telle pièce.
Mais cela se paye par moment : les changements entre les actes sont longs et on profite de l'agitation qui règne sur scène pour les changements de décors que cela entraine : le rideau ne se referme pas et c'est dommage...
Cette association : "les baladins de joinville" propose en général 3 pièces sur l'année. Celle-ci est la première de la saison ! Affaire à suivre !
Publié le : 09/11/2008 à 19h28
Commentaires : 6