Fame ! I'm gonna live forever ! Le musical au trianon

J'ai eu la chance d'être invité par un ami à venir assister à une représentation de la comédie musicale "Fame"

 

 

Bon, bien que le simple nom de "Fame" me fasse penser à la série toute pourrite des années 70, je me suis dit : pourquoi pas. C'est suffisament culte pour mériter qu'on s'y intéresse après tout. Et puis un musical, on peut être surpris !

 

Et finalement, heureusement que je n'ai pas lu la critique du site musicalavenue.fr avant, sinon je ne sais même pas si j'aurai franchi la porte du théâtre Trianon.

 

Bon, je ne vais pas rentrer dans les détails de l'histoire, des étudiants, dans une école de danse, des amitiés et tout et tout. Bref, l'histoire est gentillette. Du coup, on peut se concentrer sur le reste... Et en 2h40 (avec entracte) il y a le temps pour ça !

 

... comme les décors... Ah euh. Oui bon, ok, à part le gros "FAME" lumineux en arrière plan, il n'y a rien. Mais du coup, on peut se concentrer sur le reste...

 

... comme les paroles... Ah. Bon, ça, j'ai au moins été conforté dans mon idée : Stéphane Laporte est un bien piètre adaptateur/traducteur. Ou du moins pour ne pas faire de diffamation, je n'apprécie pas du tout son travail. J'y reviendrai. Mais du coup, on peut se concentrer sur le reste...

 

... comme l'orchestre... Euh, oui, mais c'est à dire que... y'en avait un "avant", mais pour cette reprise au théâtre Le Trianon, il n'y a plus d'orchestre... Du coup, comme ça, vous l'aurez compris, on peut se concentrer sur le reste...

 

Mais que reste-t'il ??

 

Bon, il n'en demeure pas moins que les chanteurs m'ont convaincus, que les chorégraphies étaient dans l'ensemble bien exécuté, sobre, mélangeant classique et contemporain : au moins là dedans, on s'y retrouve finalement.

 

Si on met de côté les défauts ci-dessus, le fait que le 2ème acte présente un certain nombre de longueurs, on passe un bon moment, mais il aurait pu être meilleur encore !

Fame est sauvé par les performances des acteurs qui essaie de faire oublier un texte vulgaire (S. Laporte et sa marque de fabrique ?) et l'absence d'orchestre. (et puis bon, j'ai aimé passer une bonne soirée entre amis, ça aide)

(Et si vous me trouvez méchant, allez lire la critique de musicalavenue.fr, ils sont pire que moi)

 



Publié le : 13/02/2010 à 08h56

 

Linq, le jeu - Poisson Ours Autruche -

Linq est à la fois un jeu de rôles, de bluff et de vocabulaire.

Spontanément quand je le présente, je parle d'une ambiance mixant "loups garous de Thiercelieux" et le jeu télé "Pyramide"...

 

Le jeu se joue avec un minimum de 4 joueurs et jusqu'à 12 : 2 espions et un nombre variables de contrespions... Les deux espions doivent se reconnaître et les contrespions doivent les démasquer...

 

Pour se reconnaître, les deux espions ont un mot de passe, un mot en commun. A tour de rôle, chaque joueur va prononcer un mot.

 

Pour les espions, il est intéressant de dire un mot en rapport avec le mot de passe, afin de faire comprendre à l'autre espion qu'ils sont dans le même camp. Pour les contrespions, il faut repérer les espions en se faisant par exemple passer pour l'un d'eux et en prononçant un mot en rapport avec le précédent (vu qu'ils ne connaissent pas le mot de passe).

 

Mes explications peuvent paraître floues, mais on comprend assez vite et je vous garantie de bons gros fous rire ! Voila de quoi animer quelques soirées bien sympathiques ! (et puis ça change du loups garous, de jungle speed et autres time's up en tout genre)

 

Linq - Editions : In Ludo Veritas



Publié le : 18/01/2010 à 18h56

 

Steak House au Disney Village

Voila quelques temps que je n'ai pas parlé de restaurants...

Pas que je me sois mis au régime (bien loin de là, rassurez vous !)

 

J'ai eu l'occasion de manger au "SteakHouse", restaurant plutôt situé au disney village. J'y étais aller il y a quelques années (quasi une dizaine je pense ou presque) avec mes parents, pour profiter du "brunch avec les personnages Disney". Cela ne m'avait pas marqué. Ou du moins pas plus que ça. (adolescence et compagnie n'aidant pas)

 

Bref, j'ai été comblé.

Malgré quelques petits désagréments sur lesquels je reviendrai plus tard, j'ai passé une excellente soirée, et mon estomac est ressorti vraiment bien rempli.

 

Finalement, après quelques hésitations, nous avons décidé de manger "à la carte", grand luxe finalement, mais les desserts ne nous enchantaient pas plus que ça.

 

Cityvox.fr ne se trompe pas lorsqu'il parle du steak House comme : LE restaurant gastronomique de Disney. On est effectivement bien proche de cette définition. La viande y est fameuse et on se régale d'une pièce du boucher de 300g avec plaisir !

 

En entrées, on pourra hésiter avec le millefeuille tomate/mozarella/basilic et ses copaux de parmesan, et sa tapenade. Vraiment très frais. très bon. idéal pour une mise en bouche... mais qui a le défaut déjà bien remplir la panse...

 

Le carpaccio de boeuf au chèvre en entrée avait l'air bien sympathique aussi, mais il n'y en avait plus...

 

Seul point noir (ou presque) : le prix... La hausse de la TVA ne l'a pas épargné, même si on a effectivement constaté une baisse minime voire insignifiante des prix.

Et puis bon, quand même quand j'allais commandé mon "UpDown Italy" (ou approximativement), et que le mec a dit : "ah oui : une tomate mozza" , j'ai pas trouvé ça très sexy... Mais bon, passons.

 

Ci-dessus, votre fidèle serviteur et une vue plus générale donnant une idée de l'ambiance du restaurant, très "prohibition/chicago toussa toussa".

 

Bref, végétariens, passez votre chemin ! (et ce n'est pas que pour la rime).

Pour les autres, pensez à réserver à l'avance ! C'est souvent plein.

 

 



Publié le : 21/12/2009 à 22h14

 

Mais qui est Monsieur Schmitt ? C'est Richard Berry !

Sébastien Thiery nous offre encore une fois une pièce à première vue farfelue à l'image de "Cochons d'Inde" (molière de la meilleure pièce comique 2009)...

 

Cette fois, ce n'est pas Patrick Chesnais qui tient le premier rôle mais Richard Berry. L'auteur est également présent en tant qu'acteur.

 

 

Monsieur et Madame Bélier sont en train de dîner dans leur appartement, quand tout à coup, le téléphone sonne. Or, les Bélier ne sont pas abonnés au téléphone. On demande un certain Monsieur Schmitt.  Les Bélier, ahuris, réalisent alors qu’ils ne se trouvent pas chez eux, ils donc sont enfermés dans l’appartement d’un d’autre....

 

 

Au premier abord comique, cette pièce se veut plus profonde, et nous entraine dans un monde absurde kafkaïen...

 

La détresse dans laquelle se trouve l'homme veut nous interpeller, nous crier que d'une vie bien rangée, pleine de solitude (même si cette solitude n'est pas physique) à la folie il n'y a qu'un pas...

Et ce pas Monsieur Bélier l'a franchi...

 

Sébastien Thierry et ses pièces je crois que c'est "on aime" ou "on aime pas"... mais il est difficile d'avoir un avis "entre les deux"... Moi j'aime assez. Mes camarades de théâtre aiment beaucoup moins....

 

Je ne trouve pas qu'en dire de plus en fait... Mais si ça me revient, je mettrai cette critique à jour.

 

Pour tous ceux qui apprécient le théâtre de l'absurde, "Qui est Monsieur Schmitt" vous ravira...

 

 

 



Publié le : 27/10/2009 à 19h38

 

Panique au ministère avec Amanda Lear

Le théâtre de la Renaissance nous propose en cette rentrée la pièce de Jean Franco et Guillaume Melani : "Panique au ministère" !

 

Un vaudeville classique et sans saveur particulière si ce n'est celle d'avoir "Amanda Lear" à l'affiche : car il faut bien le dire : elle s'en sort très très bien dans le rôle de la mère déjantée !

 

Synopsis : (Evene.fr)

Gabrielle est la chef de cabinet du Ministère de l'Education nationale. Entre Louis, son ministre qui ne comprend rien, Cécile, sa mère croqueuse d'hommes et Sarah, sa fille en quête d'indépendance, elle n'est pas beaucoup aidée. L'arrivée de Eric, homme de ménage de 20 ans son cadet, va faire voler en éclats ses habitudes d'éternelle célibataire et semer la panique au Ministère.

 

 

 

On passe un excellent moment néanmoins, les quelques références à la politique actuelle sont plus fines que dans Oscar avec Bernard Tapie et bien trouvées.

 

Chaque acteur joue à merveille, Camille Hugues et Edouard Collin, les deux "jeunes" acteurs de cette pièce laissent entrevoir une belle perspective de carrière.

 

Bref, si vous voulez rigoler, profiter d'une bonne soirée à moindre frais, que "la cage aux folles" juste à côté, est complet : n'hésitez pas : vous passerez un très bon moment !

 

Si vous êtes à la recherche d'une chouette pièce originale loin des Vaudeville et histoires de fesses parisiennes, passez votre chemin... Vous risquez d'être déçu...

 


petite séance de "chat-bitte" pour Edouard Collin et Amanda Lear ? (ou pas)

 

Photos : blog.mouzet.com

 



Publié le : 07/10/2009 à 18h57

 

Agricola, version "familiale"

 

En voila un jeu au thème à première vu "simplet", mais qui se révèle hautement stratégique : Agricola

Longtemps en rupture de stock, ce jeu allemande d'origine (d'Uwe Rosenberg, également auteur de Bonanza (jeu où il faut planter des haricots) ) connait un franc succès en France. (sorti en 2007)

 

Pourtant, là comme ça, développer sa ferme, élever des moutons et planter du maïs n'est pas le plus passionnant...

Mais l'enjeu est bel et bien là : il faut aggrandir sa propriété et accumuler le plus de point possible à la fin.

Il vous faudra le plus de choses différentes. Rien n'est à négliger : naissance, labourage, élevage, nourriture : il faut de tout...

 

 

Ici rien n'est laissé au hasard. Seule la stratégie des joueurs compte. Stratégie remise en cause à chaque tour en fonction des adversaires : vous l'aurez compris pour jouer à Agricola, il vous faudra faire preuve d'un minimum d'anticipation.

Seule change l'ordre d'apparition des cartes qui donnent au jeu une jouabilité à l'infini !

 

Le seul point noir qui n'en est pas vraiment un : l'inter-tour est un peu lent. Mais je pense que c'est une question d'habitude. Il faut recharger chaque case avec les ressources correspondantes et ça peut se révéler fastidieux.

 

 

Mais Agricola réserve encore de nombreuses surprises et possibilités puisque je n'ai joué qu'à la version "familiale" et qu'il existe une version "complète"...

Ce sera pour une prochaine fois...!

 

 

 

 



Publié le : 26/09/2009 à 12h57

 

La table libanaise

Le guide malin que l'on m'a offert l'an dernier permet de se rendre dans des restaurants d'un niveau légèrement supérieur à ce qu'on pourrait s'offrir habituellement.

 

Ainsi, nous avons découvert "la table libanaise", qui comme son nom l'indique est un restaurant aux spécialités libanaises...

 

Une carte aux spécialités vraiment libanaises (enfin je crois), loin des habituels restaurants libanais-turquo-grec... trop souvent écoeurant...

 

Les 3 formules midi sont très abordables et comportent les mêmes choses que le menu "la table libanaise" sur laquelle nos choix se sont portés (bien que l'assiette de Mezzés pour deux avaient l'air vraiment sympathique).

 

 

Après un petit apéritif où j'ai pu goûter l'Arak, boisson anisé beaucoup plus proche de l'anisette que du ricard : et ça tombe bien : je préfère nettement !

 

 

Suivi d'un assortiment d'entrées : taboulé libanais (enfin c'est plutôt une salade de persil), hommos (pas écoeurant du tout pour une fois), moutabal (caviar d'aubergine fumée), moujdara (purée de lentilles) et plus classiques : des falafels...

Arrive les plats avec des classiques libanais : kafta (viande d'agneau hachée aux oignons), chiche taouk (blanc de poulet marinée au citron), chawarma (boeuf marinée et rôtie à la broche)...

 

Seule fausse note sur le blé, particulièrement sec... Mais le riz était correct...

 

Les desserts sont moins originaux puisqu'on y trouve baklawas, loukoums et autres qui se marieront cependant très bien avec un bon thé à la menthe.

 

Pour ma part, le Mouhalabia (flan au lait à l'eau de fleur d'oranger n'était pas mauvais du tout.

 

 

Bref, la table libanaise est un restaurant à essayer pour se réconcilier avec la nourriture du genre !

 

 

La Table Libanaise
25, rue Oscar Roty / face au 37 av. Félix Faure
75015 Paris
Métro Félix Faure ou Boucicaut (ligne 8)

 

 

Menu : de 15 à 27€

A la carte :de 12 à 29€

 

 



Publié le : 30/08/2009 à 18h55

 

La meilleure frite de Paris est chez Dédé la Frite

J'ai eu l'occasion de découvrir les "meilleures frites de Paris". Si si ! On me l'a présenté comme ça. Et effectivement... y'a un peu de ça...

 

Ce lundi (hier), j'ai mangé dans un bien sympathique lieu : "Dédé la frite", petit restaurant parisien à mi chemin entre le bar et le resto...

 

 

 

On y mange de la cuisine traditionnelle française,andouilettes, salades, steacks tartare, tartines et autres plats classiques de snack. Mais surtout : on y mange des frites, des biens chouettes frites...

Et elles sont vraiment bonnes. En fait, pour être tout à fait exact, en plus d'être fait maison avec de la vraie pomme de terre, elles ont la particularité (et la qualité) de me rappeler celle de ma mère !

 

Bref, une carte toute simple, des plats ordinaires, mais bien réalisé, ils n'en demeurent pas moins très apétissants.

 

Niveau prix pour finir, c'est vraiment bon marché. Comptez une dizaine d'euros par plat, 2/3 euros pour une bière... une bonne affaire pour un déjeuner entre honnêtes travailleurs... ou un samedi, lorsque le quartier est plutôt calme.

 

Par contre, c'est un peu petit, alors il vous faudra arriver tôt ou essayer de réserver. Je ne sais pas si c'est possible...

 

 

Allez, à vous de vous y rendre à votre tour :

 52, Rue Notre Dame des Victoires
75002 Paris

Métro Bourse

 

 

 

 

 



Publié le : 25/08/2009 à 08h54

 

Zombies : Le jeu - La blonde, la brute et le truand

"Zombies" est un petit jeu fort sympathique dont l'ambiance pourrait faire penser à un de ces vieux films d'horreur des années 80...

 

Tout est ici fait dans la caricature puisque vous devrez faire survivre vos personnages dans une ville ravagée par des zombies affamés. Réussirez vous à faire survivre votre blonde, votre brute et votre truand jusqu'au bout ?

 

 





Bien sûr, pour cela vous serez aider de cartes et d'armes à jouer à tout moment :
la hache, la grenade et bien d'autres choses
que vous découvrirez en fouillant le camion abbandonné au fond du parking... !

 

 

 

Mais c'est sans compter sur la "démocratie". En effet, à de nombreux moments, il vous faudra voter pour ou contre un de vos adversaires (avec ou sans raisons valables d'ailleurs...)

 

Et lorsque les zombies décideront de rentrer dans votre place forte, il faudra bien choisir qui leur servira de nourriture ! ...

 

 

  

"Zombies" est un jeu relativement stratégique où les alliances se font et se défont au fil des attaques des dits zombies...

Il faudra essayer d'anticiper vos futurs mouvements afin de ne pas vous retrouver coincer dans une mauvaise passe...

Le seul hasard présent dans ce jeu concerne l'apparition de 4 zombies supplémentaires à chaque tour : vous l'aurez compris, votre capacité à anticiper le tour suivant et les déplacements de vos adversaires va être mise à rude épreuve...

 

"Zombies", le jeu d'Asmodée Editions vous promets des instants de stress, de franche rigolade, et pour couronner le tout : quelques coups dans le dos...

Que demander de plus ?

 

 

Durée d'une partie : 1h à 1h30
Nombre de joueurs : 3 à 6
Hasard : faible

 



Publié le : 12/08/2009 à 22h55

 

La vallée des Mammouths

J'en parlais récemment ici, je vais me lancer dans la critique de jeux de sociétés.

 

 

 

Et le premier à y passer est le très sympathique "La Vallée des Mammouths".

 

Créé à l'origine par la société "Ludodélire", ce jeu vous propose d'incarner une tribu d'hommes et de femmes préhistoriques... Il faudra les aider à survivre et à se nourrir, grâce à la pêche, la cuillette ou encore l'affrontement face à de terribles animaux sauvages : du loup au mammouth en passant par le terrible rhinocéros laineux !

 

 

Après ce festin, vous serez peut-être suffisament en forme pour créer un nouveau village, ou mieux : combattre les tribus adverses. (et leur voler leurs femmes et leur nourriture !)

 

 

 

Une partie durant appriximativement 2h, ce jeu pourra occuper vos longues soirées d'hiver.

C'est drôle, les retournements de situations sont nombreux (un peu trop d'ailleurs ?), la nature est capricieuse et les évènements qui rythment l'été et l'hiver peuvent tout basculer... (un peu trop encore...)

 

Donnant une grande place au hasard (un peu trop), il est difficile de mettre en place une stratégie pour gagner. Mais on est vite dans l'ambiance et on rigole beaucoup quand son adversaire perd un village suite à une éruption ou suite à l'attaque d'un loup particulièrement enragé...

 

 

Dans cette nouvelle version éditée par les jeux descartes, on trouve quelques améliorations par rapport à la version d'origine. Le plateau est "modulable"... Un peu à la manière des colons de catanes, on peut donc disposer d'une vallée différente à chaque partie !

Les graphismes ont subis un petit relooking.

 

 

 

Mais les règles sont toujours aussi simples et tiennent en quelques pages : on peut rapidement jouer et faire cuire son steak de mammouth !

 

 

 On pourrait regretter que le hasard ait une si grande part dans le jeu...

 



Publié le : 21/07/2009 à 20h57

 

Le Jules Verne et la Tour Eiffel

Le "Jules Verne", restaurant d'Alain Ducasse vous accueille tout les jours au sommet de la Tour Eiffel.

 

Mais c'est loin d'être tout les jours dans le budget restaurant : en effet, le soir, le menu est à 200€ (et il est inenvisageable de manger à la carte : 52€ l'entrée la moins chère).

 

 

Il existe cependant une version "un peu" plus abordable : un menu midi en semaine (3 fois moins cher soit 85€) : entrée, plat et dessert (chacun au choix parmi 3) et quelques surprises pas désagréables vous attendent : un amuse bouche, quelques miniardises en complément du dessert : tout est réuni pour un réel régal des papilles... et des yeux !

 

Des yeux tout d'abord, le cadre exceptionnel du restaurant en altitude nous en mets pleins les yeux. Un peu à l'image du "Ciel de Paris" (également essayé 15 jours auparavant), si l'horizon est dégagé, on profite de Paris d'un point de vue nouveau.

 

 

Le design de l'intérieur du restaurant est une invitation à la relaxation :une vaste salle, très calme, structure métallique en alvéole rappelant la tour eiffel, sol doux et confortable : on peut donc commencer la dégustation.

 

 

Tout est pensé et réfléchi (bon vu le prix, c'est normal, mais c'est toujours bien agréable), du morceau de beurre, arborant fièrement le logo du restaurant (JV) et reprenant également les formes metalliques de la tour eiffel, aux 5 sortes de pain disponibles. (notre choix s'est d'ailleurs surtout porté sur un feuilleté à la fleur de sel, résolument délicieux, vu qu'avant même l'arrivée de l'entrée, nous en avions mangé déjà un chacun)

 

En guise d'amuse bouche, on vous amène une émulsion de petits pois délicieuse, mais au goût de "trop peu" ... Bon, en même temps, c'est juste pour commencer, donc c'est bien normal.

 

 

  

Vient ensuite l'entrée. Foie gras de canard et Volaille cuisinés ensemble pour l'heureux bachelier et Saumon marinée et caviar de France pour les autres.

Je ne saurai pas dire ce que j'ai préféré. Quoique je crois que le saumon l'emporte quand même avec son habillage au pesto et l'autre morceau avec sa marinade d'herbes. (et au vu de la photo ci-dessus, je crois que je ne suis pas le seul à avoir apprécié !)

 

2 feuilletés à la fleur de sel plus tard, arrivent nos plats. AIGLE BAR à la plancha, épinard en feuilles, garniture d’une grenobloise, et cette fois c'est le père qui fait dans l'originalité : CANETTE de Challans en aiguillettes, navet fondant, sauce bigarade.

L'aigle Bar, cousin éloigné du bar est un poisson délicieux il faut le dire... Même sans être de grands amateurs d'épinards (pour ne pas dire que je n'aime pas ça), ceux là étaient vraiment délicieux, et la grenobloise (mélange de capres, de tomates et d'olives) était un régal. (si quelqu'un sait pourquoi avec tout ces ingrédients, on a été appelé ça "grenobloise", je suis preneur).

De même la sauce bigarade était fameuse. Il n'est pas resté grand chose... à part du pain... (il n'y avait plus de feuilletés à la fleur de sel).

 

 

Bien que commençant à être rassasié, le dessert est accueilli avec plaisir...

Le SAVARIN À L’ARMAGNAC de votre choix, Chantilly peu fouettée que j'avais choisi était délicieux pour quiconque aime la chantilly... (et le reste aussi). La Tartelette FRAISE/PISTACHE, condiment à la rhubarbe vanillée est également un régal pour les papilles. 

"Condiment à la rhubarbe vanillée", en fait, ça veut dire "compote"... Mais bon, c'est beaucoup plus qu'une simple compote.

 

On apperçoit également sur la photo les miniardises en dessert, petite tarte au citron, mousse vanillée et coulis de fruit de la pssion...

Mais on ne voit pas les chamalows à la menthe fait maison ni les truffes...

 

 

 

Bref, une véritable expédition gastronomique dans un cadre idéal. On en redemande, c'est dommage qu'il n'y ait pas de bac avec mention plus souvent !

 

Je pense que ça vaut le coup de prendre un après midi pour pouvoir y manger un midi. (enfin ça vaut surement le coup le soir également, mais je ne l'ai pas encore envisagé).

 Pour ceux qui veulent, voici le menu "déjeuner".

 

 Finalement cette citation d'Alain Ducasse correspond parfaitement :

"Le Jules Verne n'a pas d'autre ambition que d'être lui même : le plus bel endroit de Paris pour savourer le plaisir d'une cuisine française moderne et accessible".

 

 



Publié le : 17/07/2009 à 08h54

 

Le Grand Bain au théâtre Michel

Voila quelques temps déjà que je n'ai plus posté de critiques sur ce blog.

Mais je ne suis pas resté inactif (bien loin de là), aussi, je vais  essayer de rattraper mon retard...

 

 

Comme vous le savez (ou pas), depuis début mai, le théâtre Michel propose à l'affiche "le Grand Bain", comédie par l'auteur de "Début de fin de soirée" et du "[Le] carton" (qui a été adopté au cinéma en 2004).


 

Si vous êtes déjà parti en vacances avec des amis, ou même juste en weekend, cette pièce devrait beaucoup vous plaire.

 

6 amis et un bébé ont loué une chouette maison, avec une grande piscine sous le soleil du Lubéron... Tout est réuni pour passer des vacances de rêves : sauf qu'en arrivant, nos vacanciers constatent que la piscine est vide...

 

Les amis vont alors se livrer à l'activité la plus dangereuse qui soit : ils vont se parler...

 

Bref, un plongeon dans un grand bain de rire et d'émotions...

A travers les défauts de chacun des personnages, chacun peut se retrouver. Certes pas "complètement", mais en prenant un peu dans les défauts de chacun, on finit bien par se reconnaitre (ou par reconnaitre les autres).

 

Une pièce drôle, agréable et légère que l'on reverrait bien volontiers ! En tout cas, je conseille vivement !

 

Petit bémol sur la fin un peu larmoyante, mais finalement, ça passe très bien.

 

 

Et pour ceux qui veulent, voici une petite vidéo contenant des extraits forts sympathiques :

 

 
 
Dans la même veine que "Hors Piste" d'Eric Delcourt, "le grand bain" fait partie de ces pièces du "nouveau théatre de boulevard français".
 
 

 

 



Publié le : 13/07/2009 à 19h56

 

La Gondole, restaurant de pates à Paris

Situé au milieu d'un quartier théâtro-sympathique (où vous pourrez nottament voir "Cochons d'Inde" au théâtre Hébertot), la Gondole vous propose une plongée au pays des pasta !

 

Reprenant le concept de "Pasta Papa" (ou peut-être est-ce l'inverse), ce restaurant vous invite à découvrir toutes sortes de sauces & de pates.

 

L'idée est simple : vous choisissez une sauce (une vingtaine à disposition) et vous choisissez ensuite vos pates ! (sèches, fraiches ou fourrés) et on vous ramène un grand plat oval rempli de pates en sauce ! (et parmesan à disposition pour les plus gourmands)

 

Je parlais d'ailleurs de "Pasta Papa", ici on est bien loin de l'usine à pates industriel ! Les sauces sont plus travaillées (ou du moins c'est l'impression que l'on a).

 

L'ambiance y est beaucoup plus familiale et sympathique : ce qui n'est jamais déplaisant !

 

 

 

Seul hic si l'on s'en tient à une comparaison terre à terre : la quantité est très légèrement inférieur à Pasta Papa. Disons qu'on en sort rassasié, sans être au bord de l'explosion (et accessoirement, on a encore une petite place pour un dessus !)

 

 

Le rapport qualité prix est aussi avantageux et c'est meilleur !

Alors, que demandez de plus ? (peut être un "menu affaires" comme chez les concurrents que j'ai cité plus haut ? )

 

 

En tout cas, n'hésitez pas, cela peut faire une bonne soirée intimiste voire romantique ! (si on mets de côté le côté italien du serveur)

 

 

La Gondole‎

82, Boulevard Batignolles, 75017 Paris France
01 43 87 12 83



Publié le : 01/07/2009 à 08h57

 

Ma colocataire est encore une garce

(Rassurez vous, c'est une pièce de théâtre et non un article sur mes galères avec Mandi :-p)


Ca y est ! Nous voila reparti sur un bon rythme puisqu'après notre voyage en Floride, nous avons repris les "sorties théâtre"...

 

 

La semaine dernière, nous avons donc assisté à une représentation de "Ma colocataire est encore une garce" à la comédie de Paris.

 

Mise en scène par Anne Roumanoff et écrite (entre autre) par Fabrice Blind, un des acteurs de la pièce,  cette pièce nous présente les toutes nouvelles aventures d'Hubert Chataigneau (c'est la suite de "Ma colocataire est une garce).

 

Hubert, la quarantaine, célibataire sympathique et débonnaire vient d'acquérir grâce à un héritage un petit appartement à Paris. Mais la locataire actuelle, Sacha, jolie jeune femme très sexy, n'est pas vraiment disposée à partir. Elle y héberge aussi Luigi, son fiancé, escroc abruti et narcissique, qu'elle fait passer très vite pour son frère. Les galères commencent alors pour Hubert, qui, naïf, ira de déboires en surprises avec ses deux colocataires... Quiproquos et rebondissements en rafale.

 

  

 

 

Idée sympathique : de toute évidence, on va rire ce soir.

Et ça ne manque pas !

 

Les acteurs sont motivés, Sir John donne de l'accent italien à qui en veut.

Les rebondissements sont multiples, ce qui donne une histoire bien cousue dont on ne saurait deviner le dénouement.

 

Petit point faible cependant au niveau des transitions entre les actes : on sent qu'un effort a été fait pour finir sur une phrase "choc" pour faire rire, mais trop souvent, celle-ci est forcée et nous laisse sur notre faim... Heureusement l'acte suivant prend vite sa place et l'on se prend à rire de bon coeur jusqu'à la prochaine transition.

 

"Ma colocataire est encore une garce" n'en demeure pas moins une de ces pièces parisiano-sympathiques.

 

- de 26 ans : n'hésitez pas ! C'est seulement 10 € !



Publié le : 03/06/2009 à 08h45

 

Let the sun shine ! avec Hair

"Let the sun shine ! Let the sun shine in ! The sun , shine in !"

 

Qui ne connait pas les paroles de cette chanson, rendu célèbre par le film "Hair" et la comédie musicale du même nom ?...

Depuis 40ans, les hippies avec chevelures colorées remplissent les salles de Broadway à Londres en passant par Paris.

C'est ainsi que nous avons pu assister à cette nouvelle adaptation au théâtre Trianon...

 

 

 

C'est avec une certaine appréhension que je m'y suis rendu. J'avais lu des avis donc "celui-ci" qui n'étaient pas forcément très positifs...

Bon, alors, du coup, je vais essayer de vous donner à mon tour mon avis... (surtout que maintenant, elle ne passe plus)...

 

Bref, quand on réussit à la comprendre, l'histoire est simple : Claude ne veut pas faire la guerre. Claude est un rebelle qui fréquente des chevelus.. Claude part à la guerre.

 

 

 

 

 

Simpliste au possible, mais à tel point qu'il est difficile de trouver un réel lien entre les chansons et les différentes scènes...

Autre point noir : l'absence d'orchestre : aucune musique n'est jouée en direct et c'est dommage car c'est à mon sens aussi ce qui fait la qualité d'une comédie musicale.

Cette fois encore, les chansons étaient traduites en Français. Mais seulement les couples ! Du coup, on comprend enfin ce qui se dit et on retrouve les refrains connus d' "Aquarius" ou encore de "Let the sun shine" en VO.

 

"Cheveux longs, idées courtes" dit la chanson de Johnny, si on prend les revendications des personnages au premier degré : oui. (Stop la guerre, légalisez le canabis etc.) Toutefois, si on réfléchit au fait que cette oeuvre a 40 ans, on se rend (hélas) compte que les choses n'ont pas changés d'un poil.

Ou du moins, pas significativement : les guerres sont toujours ainsi (voire plus) barbares et sanglantes.

Enfin, même si ce n'est pas l'avis du 68ard, derrière moi qui n'a pas ressenti la vibration de l'époque, je pense qu'au contraire : les vrais problèmes sont toujours là.

Certes, le discours s'est atténué, on ne fait plus l'apologie de la drogue dure, ou du moins, beaucoup moins. Mais : est-ce un mal ?

 

On notera tout de même la présence de Fabian Richard (aka EMCEE dans Cabaret) dans le rôle principal, de chanteurs de qualité, de chorégraphies bien mises en scène, mais ce n'est pas forcément suffisant pour faire de ce spectacle un incontournable de la scène parisienne...

 



Publié le : 05/04/2009 à 22h06

 

 

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