Aux origines de la Clémentine !

Comme j'en avais parlé il y a quelques temps, ces derniers jours, j'étais en manque d'inspiration. (les choses ont changé depuis), mais du coup, j'ai reçu une bien chouette contribution.

Laissez moi vous raconter (ou plutôt vous conter) comment ma quadrisaieule ( arrière - arrière - arrière – grand mère ) est à l'origine de la clémentine (et du coup sans doute, vous comprendrez d'où me vient la main verte)

 

Elle s'appelait Louise KERNER.  Elle était née le vendredi 14 mai 1841 à Schaffhouse-Près-Seltz  en Alsace. Son père Joseph , était à la fois pécheur et paysan. La famille n'était pas riche et  avait émigré en Algérie à la recherche d'une vie meilleure comme un certain nombre d'Alsaciens à l'époque.

 

Hélas peu de temps après leur  arrivée, son père et sa mère décédèrent du choléra à la fin de l'année 1852. Louise âgée  alors onze ans, orpheline, elle est recueillie par l'orphelinat des sœurs trinitaires de Misserghin à quelques kilomètres d'Oran qui avait  ses portes en 1849.

 

Il y avait alors sur le terrain de la propriété, au bord d'un Oued , un arbre non cultivé qui avait poussé là parmi les épines, résultant sans doute de la pollinisation accidentelle d'un  oranger par un  mandarinier cultivé dans un champ voisin.  En effet pour nourrir tous ces orphelins, l'état avait offert un terrain  qui servait également à la formation à l'arboriculture.

 

 

C'est aussi là que venait d'arriver Vincent Rodier, un jeune religieux venu rejoindre  son oncle. En entrant dans les ordres Vincent avait pris le nom de frère Clément.

 



Publié le : 14/03/2010 à 00h37

 

Ssendu - Hommage aux femmes & aux mamans

En fait, j'avais pas au départ l'intention de poster ça ici...

 

Mais plus j'écoute ce discours et cette chanson d'Idir, plus il me touche. à la limite de me faire pleurer. Pour beaucoup de raisons différentes.

 

Du coup, je voudrai vous le faire partager...

 Si vous ne voulez pas tout écouter, vous pouvez vous rendre directement à partir de 2'15.

 

 

 

Essayez ce soir, d'avoir dans votre tête, une image claire précise lumineuse, de celle qui vous a donné la vie. ou tout simplement de celles que vous aimez, qu'elles soient ou non de ce monde, je pense qu'elles seront à jamais gravé dans nos coeurs.

[...]

Je vous le demande parce que je suis convaincu que, vis à vis d'une femme en général et d'une maman en particulier, je crois que nous avons tous quelque chose à nous faire pardonner ou tout le moins à nous reprocher.

Rentrez en vous-même, questionnez vous, et vous verrez bien...

 

Je ne vous copie pas tout, c'est à écouter plus qu'à lire.

 

 

Et en prime, la chanson qui suit ce discours : "Ssendu"

 

 


De même, pour ceux qui ne voudraient pas écouter la chanson en kabyle, vous pouvez sauter au passage instrumentale à partir de 2'25.


Publié le : 07/08/2009 à 17h00

 

La cigale y la formi (Sabir)

Le Sabir, un langage qui m'a toujours fait rire, surtout quand c'est mon père qui le lit et le prononce...

 

Pour ceux qui ne savent pas ce que c'est, on pourrait résumer de deux manières, l'une scientifique venant de Wikipédia :

Un sabir (altération du mot espagnol saber, " savoir "), est une langue de relation utilisée entre des locuteurs parlant des langues maternelles différentes mais placés devant la nécessité de communiquer, d'où l'emploi spécialisé de cette langue dans un domaine donné. On parle également de langue véhiculaire. Le type de sabir le plus connu est la lingua franca, parlée autrefois dans les ports de Méditerranée.

 

Pour les autres, qui ne savent pas ce que c'est, je vous donne une définition plus claire : le sabir : français naturel parlé par les arabes avec leur accent et quelques déformations.

 

Bref, je ne vais pas parler du sabir, juste vous faire découvrir pour le plaisir une des nombreuses fables de la Fontaine traduite en sabir... Il s'agit de la cigale et la fourmi... également appelé :

 

LA CIGALE Y LA FORMI

J'y conni one cigale qui tojor y rigole
Y chante, y fir la noce, y rire comme one folle,.
Y s'amouse comme y faut
Tot l'temps y fi chaud.
Ma, voilà, qui fi froid !!!
- Bor blorer t'y en a le droit -
Ma, t'a riann por bouffer, .
Bar force ti va criver. _
Y marchi bor la rote .
Y trovi one formi
Qui porti bon cascrote.
Y loui dit : " Mon zami,
" Fir blizir bor priter
One p'tit po di couscousse
Bor qui ji soui manger
Josqu'à c'qui l'hirb' y pousse.
J'y paye, barol d'onnor
L'arjany l'antiri, pas bizoann d'avoir por.»
La formi, kif youdi,
L'argeann y prite pas.- « Quis ti fir, y loui di,
Quand di froid y ana pas ?
- Le jour, ji chanti bor blizir,
La noui j'y sui dormir.
- Ti chanti ? Bor moi ji pense
Qui millor qui ti danse. »

Morale :

Li jouif y couni pas quisqui cit la mousique
Millor di bons douros, afic bon magasin
Qu'one tam-tam manific
Qui l'embite li voisin.

 

 

Moi j'aime beaucoup. Vraiment. Alors du coup, hop je participe à votre culture, messieurs mes chers lecteurs... de plus en plus nombreux, et pour tout cela je vous remercie énormément ! (même si je connais bien une partie du noyau dur de mes lecteurs, il y a beaucoup sur les 50 quotidiens que je ne connais pas... Avis aux commentaires, ou aux emails si vous voulez me dire "houhou, on te lit , on est sympa !"...



Publié le : 22/11/2008 à 19h02

 

 

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